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Au début du XIXe siècle, le jardin sera complété par l’aménagement de la colline avec des cheminements permettant de découvrir une végétation de différentes essences,

qui mène a son sommet et à un remarquable monument qui est la tour Magne,

octogonale,

seule vestige des 80 tours de garde de l’enceinte fortifiée Romaine.

Point culminant elle fut lieu de guets et de signaux, tour mausolée, phare. Elle subi outrages et destruction qui fait qu’aujourd’hui le dernier étage a disparu et elle s’élève à une hauteur de 32 mètres.

Nous pénétrons dans la tour et nous sommes ébahis d’y trouver l’intérieur évidé.

Une prophétie de Nostradamus parlant d’un trésor cachés à Nîmes sous des «antiques édifices vestaux» fut à l’origine d’une chasse au trésors en 1601 par le jardinier François Traucat (à l’origine du développement intensif du mûriers dans le Midi de la France) qui vida jusqu’à la moitié de sa hauteur l’édifice mettant en péril la structure (sans y trouver quoi que se soi) et qui fut consolidée en 1843 où l’on ajouta un escalier hélicoïdal

qui nous mène à une petite plate-forme d’où l’on a une vue sur toute la ville.

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Nous reprenons notre visite en longeant le quai de la fontaine et son agréable canal ombragé qui nous conduit aux jardins de la Fontaine.

La ‘’Fontaine de Nîmes’’ est une «résurgence» de type vauclusien et est la raison d’être de l’habitat qui dés le néolithique se forma sur ses bords divinisée et qui donna naissance de la ville de Nemausus.

Les romains bâtissent autour de la source sacrée de tous temps l’Augusteum qui regroupe divers bâtiments voués au culte de l’empereur Auguste.

Dés la fin de l’empire romain, le site est abandonné et finit par être enseveli et redécouvert au XVIIIe siècle et la source fit l’objet de travaux pour les besoins de l’industrie textile et afin d’améliorer l’approvisionnement en eau de la ville.

Le roi Louis XV eu écho de la découverte des ruines romaines et chargea son ingénieur Jacques Philippe Mareschal secondé par l’architecte nîmois Pierre Dardailhon de mettre en valeur les vestiges et de créer une «promenade jardin».

La création du jardin débute en 1745 afin de mettre en scène les vestiges du Nymphée et du stylobate,

des bassins de la source

et du temple dit de Diane,

dans une composition de jardins à la Française avec ses alignements d’arbres, ses allées symétriques,

l’ensemble enrichi de balustres, statues, vases…

Le projet prévoyant plusieurs terrasses ne sera jamais finalisé.

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Lundi 23 octobre 2017.

Direction la gare afin de prendre un train en direction nous l’espérons d’un peu de soleil en cette nouvelle échappée belle.

Arrivé en fin de matinée à Nîmes où nous déposons nos bagages chez notre loueuse en attendant de pouvoir récupérer les clefs de notre location un peu plus tard.

L’origine de la ville remonte au 6^e siècle avant JC.

Les Volques Arécomiques, tribu celte s’installe autour d’une source généreuse qu’il divinisent et auquel ils consacrent un sanctuaire. En 120 avant J.-C les légions de Rome colonisant la Gaule s’installent en ces lieux. Nemausa, la ville gallo-romaine est sur le point de naître avant de devenir «colonie de droit latin» et se couvre de somptueux monuments. L’empereur Auguste et ses successeurs en feront une ville de promotion de la romanité en Gaulle. Nîmes s’agrandit, son enceinte longue de 7 km englobe 220 ha.

Au Moyen-Age sa taille est réduite à presque un dixième de la cité romaine.

A partie de l’an mil une nouvelle enceinte est construite et la ville sort de sa léthargie grâce aux eaux qui coulent à travers la ville et qui vont durant plusieurs siècles amener la prospérité aux tanneurs, teinturiers et marchands d’étoffes.

Au XVe siècle la production d’étoffes et du bas de soie et son exportation enrichie la ville. S’implante en ces murs de superbes hôtels particuliers et que se dessine un renouveau urbain.

Au XIXe siècle, trois décennies de réussite fulgurante place Nîmes l’industrielle à un rang Européen avant d’être détrôner par la rude concurrence Lyonnaise.

De nos jours la ville se remodèle et allie aux richesses du passé l’art contemporain en confiant ses projets d’urbanisme et d’architecture aux plus grands créateurs internationaux dont : Norman Foster ( Carré d’Art-musée d’art contemporain), Jean Nouvel ( ensemble d’immeubles), Martial Raysse (fontaine, place), Philippe Starck (mobiliers urbains…), Elizabeth de Portzamparc (Musée de la Romanité)…

Direction l’écusson qui est le centre historique et qui se caractérise par son périmètre en forme d’écu ancien et dont les boulevards qui l’entourent percés au XIXe siècle reprennent le tracé de l’enceinte médiévale de la ville. Petit en-cas, avant de découvrir les arènes,

la Maison carré,

le square Antonin où trône la statue de l’empereur Antonin le Pieux,

la place d’Assas crée par le plasticien Martial Raysse en 1989.

Retour à la Maison carrée afin d’y voir un film en 3D qui fait revivre le passé de la ville.

Nous reprenons notre visite en longeant le quai de la fontaine et son agréable canal ombragé qui nous conduit aux jardins de la Fontaine.

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https://maison-villaret.com/

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