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Par koukou42 le 21 Août 2020 à 01:17
La scène se passe un jour d'été
Dans la clairière d'un champ de blé
Là, où s'est très bien installée
Une famille de soricidés.
Tout le groupe dort à l'ombre,
Tendit qu'au loin, des nuages sombres
Annoncent un gros orage imminent
Qui risque d'être violent.
A l'écart, une musaraigne,
Mâchonne un bel épi de blé
Assise fièrement sur un peigne
Au soleil chaud de cette journée.
°koukou42°
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Par koukou42 le 22 Avril 2020 à 10:45
Sous un ciel de plomb, fané,
La langue pendante ; affamé
Le loup assis sonde le vent
De son museau gris argent
Pour calmer le feu de ses entrailles
Causé par la faim qui le tenaille,
Le loup gris dresse ses longues oreilles
Sur ce jour naissant sans soleil
Soudain attiré par un relent,
Et oubliant d’être prudent
Il ne fit qu’entrevoir l’éclair
Alors qu’il traversait une clairière
Il fût de part en part transpercé
Par la balle qui venait d’être tirée
Par le chasseur toujours à l’affût ;
A la recherche du chevreuil abattu.
°koukou42°
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Par koukou42 le 18 Avril 2020 à 11:52
Les narines fumantes et frémissantes
Et tous les sens en alertes,
Il avait senti la progression lente
Du chasseur qui lui a causé sa perte
Il n’a pas vu venir l’éclair de feu
Que lança vers lui le projectile
-S’enfuir maintenant est bien futile
Car la vie va le quitter peu à peu
Les rayons furtifs du soleil
Sur ce nouveau jour qui s’éveille
Glissent doucement sur le chevreuil
Agonisant, las et veule
Couché sur un lit de feuilles
Qui lui servira de linceul.
°koukou42°
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Par koukou42 le 30 Mars 2020 à 12:29
Vous m’avez habillement façonné
Rondeur de tôle émaillée
Puis ornée, hissée, accrochée
A la façade de bois décorée.
Cela fait quelques temps déjà
Que mon cœur bat fort à tout va
De mon tic, tac, accompagnant vos pas
Au présent, futur et bien au-delà.
L’homme, jamais en rien ne déroge
Pour moi précieuse horloge
A encenser belles éloges
Sur mon cadran ancien où l’or loge.
°koukou42°
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Par koukou42 le 21 Mars 2020 à 12:58
La grille se couvrait de rosée
En cette matinée d’été
Comme le cou d’une femme parée
De magnifiques perles irisées
Sur une allée, s’ouvrait le portail
Bordée de vieux arbres centenaires
Bien droits, comme soldats à la bataille
Défendant fièrement leur terre
Au loin, se distinguait dans la brume
Une merveilleuse maison de brique
Comme le rougeoiement magnifique
Du fer incandescent sur l’enclume
Le soleil tentait une timide percée
Afin de recouvrir la grille rouillée
D’un étincelant linceul cuivré
Pour ravivée sa teinte mordorée.
°koukou42°
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